28/09/2011

the specials
are you getting old ?

j'aime beaucoup terry hall the specials / fun boy 3 / colourfield tout ça c'est très beau et c'est un fait n'est-ce pas pourtant je m'interroge sur la nécessité d'avoir reformé les specials presqu'au complet contrairement à leur dernière tentative de rapprochement pour une série de concerts alors que visiblement plus aucun des membres ne semble avoir envie de partager la scène avec l'autre et qu'un fol ingénieur du son avait décidé de mettre tous ses potars au maximum si bien qu'on n'entend plus qu'une sorte de bouillabaisse mais ça doit être une mode car c'est pas le premier concert rock sonorisé de cette façon sans tenir compte de la qualité du rendu final on est rock'n'roll ou on n'l'est pas n'est-ce pas bon heureusement donc il y avait cette fois-ci terry hall fumant clope sur clope mais visiblement si bourré qu'il semblait ne plus distinguer sa droite de sa gauche ou était-ce l'inverse ? jouait avec ses chaussettes c'est la vérité puis avec des m&m's oui madame ! pour conclure en nous gratifiant d'un you're sooo lovely assez efféminé hourra ! ce qui a calmé le public 85% de mâles sur le retour d'envoyer un nouvel élan de testostérone le ska n'étant pas pour les tapettes conséquemment ko (île de france) et moi sommes allés boire des coups dans des troquets très chics-très chers oui mes chéris !


terry hall et les specials en 1977


terry hall au centre des fun boy 3 en 1981



terry hall au coeur des colourfields en 1987


terry hall devant un mur en 2011



même pas peur !

today's sound : the specials | gangsters

 

 

 

 

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27/09/2011

la danse c'est naturel
alors dansons n'est-ce pas

dans la vie il n'y a pas que kraftwerk il y a aussi alain chamfort et en écoutant manureva l'autre jour au bar d'à côté des folies bergères oui madame ! je disais à fred z (île de france) que gainsbourg n'avait tout de même pas fait que de la merde surpris il me répond ben ah tout de même gainsbourg mince ! du coup j'affirme que oui c'est sûrement grâce à chamfort en fait et voilà ! c'est tout !

today's sound : alain chamfort | manureva

 

 

 

 

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22/09/2011

anti-freak
music non stop : techno pop

après la sortie en 1974 de leur album autobahn qui met en musique les joies de l'autoroute kraftwerk est courtisé par tous les branchés de la planète avec en tête de liste un david bowie prêt à n'importe quoi pour travailler avec eux mais qui comme tous les autres essuiera un refus poli et ferme pour s'en consoler il ouvrira en 1975 sa tournée station to station avec le morceau radioactivity et kraftwerk en retour lui rendra hommage en 1977 sur l'album trans europa express qui met en musique les joies des trains à grande vitesse eh oui madame
à mesure que leur popularité s'accroit la coupe de cheveux des membres du groupe se raccourcit et alors qu'ils sont partis d'un look psyche-hippie hype les voilà revendiquant maintenant une fière allure rétro 50's marquant une franche opposition aux valeurs baba cool dominantes eh oui monsieur mais d'une manière si diamétralement opposée à celle d'un john waters jettant ses freaks en pâture qu'il est aisé d'y voir une provocation inversée dont les poseurs new wave punk s'empareront ensuite une sorte d'attitude anti-freak n'est-ce pas

1974 un air d'hippie aux beaux-arts


1975-1977 une allure de concessionnaire automobile modèle


1978-1981 un look néo-constructiviste pour cadre supérieur  leur tenue la plus copiée


1983 un genre sportif brainiac pour tour de france raté l'album se fera 20 ans plus tard



1986 une pose figée dans un monde pixelisé


2005 une silhouette rétro-futuriste entre tron et bruce nauman



electric cafe 1986 aura beau être leur album le plus extrême voire le plus violent tant au niveau des compositions que de la production il arrive à un moment où son public potentiel  les autres ne faisant de toute façon pas la différence entre brian eno et eric sierra s'est si bien habitué à un environnement électro-pop qu'il lui préfère la house music et ses avatars c'est la fin d'un cycle pour le quatuor malgré les hommages constantsentre samples et plagiats leur carrière reprend une dizaine d'années plus tard autour d'albums et de concerts tout à fait formidables c'est le moins qu'on puisse dire mais qui semblent dédiés à exposer à la manière d'une galerie d'art ou d'un musée leurs trouvailles musicales et visuelles
les beaux arts ne sont jamais loin n'est-ce pas

today's sound : kraftwerk | boing boom tschak

 

 

 

 

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16/09/2011

frénésies synthétiques
it's more fun to compute

la création artistique synthétique génère depuis ses débuts un malaise presqu'égal à l'inquiétude que produit depuis plus de 60 ans l'ordinateur et toutes ses applications qu'elles relèvent des hautes technologies ou de la vie quotidienne sur nos contemporains : et si on perd le contrôle ? et si il y a un mega-bug ? peut-on se fier à une intelligence artificielle ? etc.
le débat digne d'une émission d'ardisson est ponctué presque invariablement de commentaires émotionnels ça me fait peur ou affectifs moi j'aime pas ça puis se conclut au pire par le fait qu'on ne sait pas trop et au mieux que c'est tout de même pratique tout ça et qu'on verra bien...
la musique électronique n'échappe évidemment pas à tout ce cirque et tout le monde y est allé au moins une fois dans sa vie de son commentaire avant c'était mieux... ce n'est pas vraiment de la musique... n'importe qui peut en faire... c'est froid... pas assez vivant... il manque le souffle de l'artiste... je préfère la samba !
si l'on met à part les pionniers qu'on qualifie encore d'illuminés ou de doux-dingues de l'électronique dans la musique contemporaine moi je préfère mozart / bach / beethoven / ravel Aaaaah le boléro ! et de tout façon ça ne me parle pas les premières utilisations dans la pop restent accessoires ici on ajoute une nappe de synthé et là un rythme digital ça ne vaut pas phil collins mais tandis que les premières mélodies synthétiques s'appliquent à singer la pop traditionnelle plusieurs groupes prennent la décision de s'en démarquer franchement
c'est le cas de kraftwerk qui après avoir exploré les merveilleuses sonorités de la flûte traversière si si ! mélangées à des bidouillages bruitistes prennent la tangente et décident que toute leur production passera autant que faire se peut par l'assistance des ordinateurs
on est alors au milieu des années 70 et le rétro-futuriste radioactivity album-concept dont les morceaux suivent les pérégrinations d'ondes électromagnétiques ou atomiques rencontre un succès aussi inattendu qu'immense qui leur permet d'explorer plus loin leur ligne de conduite musicale
2 albums plus tards leurs mélodies simplistes, froides et dansantes ainsi que leurs concerts happenings où robots ont remplacé les humains ont détourné la pop du rock et même les punks ou la jungle disco n'y résistent pas des stranglers à elli & jacno ou de taxi girl à the cure...
les débats autour des dangers du synthétique affolent toujours les populations mais loin d'essayer de justifier son enthousiasme kraftwerk renforce la pose et suggère une réponse binaire et hilarante avec computer world 1981:
"IT'S MORE FUN TO COMPUTE"


today's sound : kraftwerk | it's more fun to compute

 

 

 

 

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13/09/2011

cut the crap
and get over it

tout d'abord bon anniversaire victor ah voui mon dieu ah la la 16 ans

ce week-end en ré-écoutant juliette et les indépendants juliette Desurmont et son mec de l'époque mirwaïs que lolo ménato et moi avions d'ailleurs eu l'occasion de voir sur la scène du mégatown à la fin des années 80 je me disais que j'allais faire un article génial sur les trajets contrariés de daniel darc et mirwaïs de taxi girl avec comme mise en abîme la confusion "cherchez le garçon c'est trop sympa" qu'entretient le grand public à propos d'un artiste s'il ne le connaît que trop partiellement exemple je ne connais qu'un morceau de soft cell par conséquent marc almond est l'artiste d'un seul morceau ou encore blondie = atomic = disco punk ce qui n'est-ce pas est loin d'être le cas comme s'en est aperçu pascal suite au visionnage d'un documentaire qui resituait le groupe dans son contexte eh voui mais 16 ans ah la la la la bon sang de bois ça n'nous rajeunit pas et tout ça alors bon il m'a pris une grosse flemme et j'écrirai un article super intéressant une autre fois alors je vais plutôt mettre la photo d'un mec torse nu tiens ça sera toujours ça de pris



le son du jour est une bonne illustration de cette erreur courante dont je parlais plus haut mais qui cette fois-ci porte sur la personnalité-même de l'artiste auquel on attribue des qualités ou plutôt des défauts semblant découler directement de sa production comme ça a aura été le cas pour blondie mais aussi pour lio ou elli medeiros et bien d'autres encore et pas seulement des filles mais aussi des garçons et même des homos
dans le cas du groupe regrets le tube j'veux pas rentrer chez moi seule a incité le public à croire que son interprête agathe labernia était une ravissante potiche marketting alors que même si elle a décidé de faire du 2nd degré en chantant elle est de fait au début des années 80 une habituée du milieu psychobilly de montpellier une béatrice dalle du sud en somme comme l'attestait sa relation avec koza k korch leader du groupe les vierges
étonnant non ?

today's sound : agathe | j'veux pas rentrer chez moi seule

 

 

 

 

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09/09/2011

on remet sa culotte
c'est le retour des bonnes manières

maints évènements mondains ont commencé à ranimer le tout-paris depuis le retour de la vacance estivale
en commançant par cette délicieuse soirée chez lili où l'on a pu découvrir les nouveaux pas des danses à la mode puis ce fabuleux cocktail chez pascal alliant la plus fine des gastronomies aux traits d'esprit les plus brillants et enfin le grand retour de fatima it girl 2011 et de son acrobatique et très select cours de remise en forme un vrai must-do sa race bref une rentrée si éblouissante que ma nièce louise miss fashionista darling 2012 et son amie léa venues rendre visite à la capitale pour en saisir les dernières tendances en avaient le brushing en vrac et le souffle court c'est vous dire alors bravo à tous les darlings



varions les plaisirs en rendant une courtoise visite au blog d'un fred z en grande forme

today's sound : adriano celentano | la barca

 

 

 

 

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06/09/2011

Previously on rodolphe's ♥ diary
résumé du second tome

rodolphe a fait des choses très intéressantes pendant la saison 2010 / 2011 comme aller au musée, au spectacle ou au concert ainsi qu'un visionnage intensif de tout un tas de séries télévisées américaines à la mode dont il a bien tiré les leçons
toutefois s'en étant vanté de façon outrecuidante alors qu'il tirerait bien plus de mérite de la situation s'il n'habitait pas paris, ville où il y en a en veux-tu en voilà ou encore s'il avait un simple modem 36k ce qui serait tout de même un peu surprenant vu qu'on est au 21ème siècle voilà que ses prévisions parapsychologiques de fin d'année ont été légèrement contrariées

oui catherine deneuve a fait un film dont elle a parlé volontiers

oui louise a eu 18 ans

oui la fin de l'année est toujours prévue pour samedi

oui la piscine valeyre s'est accordée des vacances

mais non tout cela n'a pas conduit à son union printanière avec l'acteur daniel craig on notera que ce dernier s'est vraiment marié à la fin du printemps avec une greluche mais quand un mois plus tard un journaliste de renom lui demandait la date de la cérémonie le pauvre qui avait bien dû sentir le pouvoir des astres planner sur lui à moins que ce ne soit celui de l'alcool ne s'en rappelait déjà plus(si si) laissez-moi rire sous ma cape

une grande place a été accordée à la poésie, l'homosexualité, les flux rss, la philosophie et l'élégance ainsi qu'à la musique, à l'art de vivre et aux pommes de terre sans oublier un concours d'ampleur internationale qui fait encore grincer les dents des malheureux perdants

après une vacance bien méritée et un retour triomphal dans la capitale voici donc le tome 3 du récit des passionnantes aventures électroniques de rodolphe et les loubards

tout commence un soir de fin d'été sur une terrasse donnant place de la concorde
c'est neil young qui ouvre le bal bien sûr

today's sound : neil young | the way

 

 

 

 

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29/07/2011

season's finale
oh la la quel suspense



c'est l'été alors on tombe la culotte


mais ça gratte un peu...

today's sound 1 : dani | la machine

 

 

 

 

today's sound 2 : kraftwerk | the man machine

 

 

 

 

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27/07/2011

after the gold rush
interlude estival



today's sound : neil young | after the gold rush

 

 

 

 

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