20/05/2011

un café j'ai pleuré l'addition j'ai boudé
avec de grandes résolutions comme des pruneaux

articles gagnants remixés :

comme je devais faire une prise de sang ce matin Un p'tit papa en m'endormant hier soir à la façon dont je pouvais déconcerter l'infirmière du labo où je me fais prélever Comme il n'y en a pas après maintes hésitations j'opte pour deux solutions ah non moi j'habite paris ou bien comme un pruneau si vous n'êtes jamais allé vous faire piquer dans un labo C'est le mien C'est le mien que la première chose qu'on vous lance après que vous ayiez salué le personnel d'accueil et tendu votre ordonnance est un z'êtes à jeûn plus autoritaire que concerné et en général de façon oblique c'est à ce moment précis que je m'étais imaginé rétorquer candidement soit un bien senti ah non moi j'habite paris soit un facétieux comme un pruneau mais ce matin Vive mon papa ! une aimable réceptionniste me reçoit et me demande mon adresse car le labo change de logiciel que voulez-vous que je réponde ah non moi j'habite paris ou encore comme un pruneau il me semble qu'aucune des deux répliques que j'avais J'ai pleuré, j'ai boudé mémorisées n'aurait fait mouche aussi je réponds en donnant mon adresse de la façon la plus articulée et la plus claire possible puis vais m'assoir un peu déçu en attendant que l'infirmière m'appelle un moment plus tard une fois installé dans son box j'attends en riant dans ma barbe la fatidique question et me réjouis déjà de ma farce mais là encore Qui me donne une fessée ? elle me parle gentiment des vacances et s'enquiert de ma profession tout en s'affairant consciencieusement sur mon bras C'est papa ! je lui demande si j'avais besoin d'être à jeûn pour la prise de sang qu'a ordonnée mon toubib prise d'un léger doute mon infirmière relit attentivement l'ordonnance et répond gentiment à partir d'aujourd'hui c'est décidé les jours se détendent et s'allongent je bredouille ah ba j'aurais dû lui demander de préciser ah la la c'est embêtant car des fois il faut et des fois non ah la la l'infirmière me rend mon bras en souriant un peu gênée et j'en profite pour m'enfuir du plus vite que la politesse le permet en espèrant que le personnel du labo est aussi peu physionomiste que moi et fonce prendre un café-tartines en terrasse un double café et des tartines demandé-je d'un air entendu ah non croissant me répond la serveuse un petit mot de catherine avant de vous laisser réponds-je dépité tandis qu'un camion se gare devant ma table


voilà c'est dit merci catherine

survolez l'image rapidement avec ta souris, élise ! c'est psychédélique

au clic, c'est la joie !